Le drapeau pirate est appelé le "pavillon noir". En anglais, on l’appelle le "Jolly Roger". Cette expression pourrait venir du surnom anglais "Old Roger" donné au diable, ou du français "joli rouge" qui désignait les drapeaux rouges des pirates.
Au 17e et au 18e siècle, les pirates hissaient souvent des pavillons noirs ou rouges au moment de l’abordage. Le pavillon servait à intimider les équipages pour qu’ils se rendent sans combattre, afin de capturer leur bateau et leur cargaison intacts. Les drapeaux étaient souvent ornés de symboles macabres (têtes de mort, squelettes, sabres, etc.) et chaque équipage avait le sien. Les capitaines avaient souvent plusieurs pavillons : un pavillon national pour tromper l’adversaire, un drapeau noir ou blanc pour intimer l’ordre au bateau arraisonné de se rendre, et un drapeau rouge signifiant qu’il n’y aurait pas de quartiers. L’usage du drapeau pirate peut être vu comme une forme précoce de guerre psychologique.
En 1720, le pirate Bartholomew Roberts entra dans un port de l’île de Terre-Neuve (située aujourd’hui au Canada) en arborant le drapeau pirate. À la vue du célèbre pavillon noir, les équipages des 22 navires du port fuirent sans combattre.
Pavillon de Jack Rackham, pirate anglais du 18e siècle connu parce qu’il avait dans son équipage les deux plus célèbres femmes de l’histoire de la piraterie, Anne Bonny et Mary Read, qui s’étaient déguisées en hommes pour pouvoir monter à bord du navire.
Pavillon de Barbe Noire, pirate anglais du 18e siècle qui doit son nom à son abondante barbe noire tressée.
Pavillon de Bartholomew Roberts, gallois qui fut le plus glorieux pirate du 18e siècle. ABH signifie "A Barbadian’s Head" et AMH signifie "A Martiniquian’s Head" (provocation contre les gouverneurs de la Barbade et de la Martinique qui avaient tenté de le capturer)
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